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Enfant, j’ai emprunté de nombreuse fois cette porte dans le village de mes grands-parents.  Elle était un repère, une limite vers l’aventure. Un peu plus âgé, adolescents, nous l’empruntions pour rejoindre notre repaire installé dans la montagne.

Maintenant plus âgé et moi-même grand-père, j’emprunte parfois cette porte pour me balader et me remémorer ces instants déjà bien lointains.

Les photos, mes photos, sont aussi des portes pour me promener vers un passé plus récent.

Je vous invite maintenant à vous promener sur ces chemins plus ou moins bien balisés.

L’été, j’aime me protéger du soleil sous mes arbres, de beaux chênes à l’ombre rafraichissante.

Mais j’ai aussi appris à les aimer  autrement, dans leur nudité d’hiver, avec leurs silhouettes de géants, à la fois ombres et de lumières, simples et majestueux, endormis et touchants.

Ballade à venir

Aux confins du monde, dans les pays du Cotentin, s’écoule une rivière, la Vanlée.

Son estuaire, son Havre, n’est que serpentin parmi les dunes, les brebis, les prés salés et d’immenses plages de sable. Un endroit, idéal pour se balader, muser et se ressourcer.

Les marées basses sont le rendez-vous des pêcheurs de coquillages, les bassiers.

La mer, l’air, le ciel, le sable, le sel et un soupçon de magie qui opère à chaque fois.

Commencer la ballade

C’est l’histoire d’une petite bête qui monte, qui monte, qui monte, …

Elle monte sur tout ce qu’elle trouve, sur une feuille bien verte, sur un brin d’herbe, sur un arbre, … fière d’être là, fière d’être belle. Car elles sont belles ces chenilles, ces mouches, ces araignées, … Certaines nous répugnent, d’autres nous font peur. Nous, les monstres géants qui les exterminons sans même les regarder.

Regardez bien, je crois qu’elle nous sourit. A moins qu’elle ne  se moque de nous.

Ballade à venir